Vivent les Webinars! 6 mai 2020
Vivent les Webinars !
Auteurs : Marwa Fessi, Théodore Majid Abillama
Chers (ères) collègues,
Distance et savoir, dilemne ? Eurêka !!! Solutions : WEBINARS. Utilisons ce temps pour nous former. Nos locuteurs sont là ; Hadi ANTOUN - IFCIA - et Franck BONNET - FIDE - , efficients, performants, ils nous ont proposé une série de visioconférences articulées autour de deux thèmes : La gestion du maxillaire postérieur atrophié et l'architecture des tissus mous autour des implants .Compilations de données scientifiques et cliniques, abondantes iconographies, passionnantes et ludiques, c'est leur engagement pour la trasmission interactive de connaissances acquises et éprouvées.
L' IFCIA (Institut de Formation en Chirurgie Implantaire Avancée - Paris) loin de la rhétorique de l’absurdité, dans la continuité de son enseignement basé sur le respect, la compréhension, et la transparence a entrepris en partenariat avec le FIDE (Formation en Implantologie et Dentisterie Esthétique - Cannes) un cycles de 6 conférences sous l’égide des docteurs Hadi ANTOUN et Franck BONNET naviguant entre extractions , greffes de sinus, régénérations osseuses, apports de tissus mous, insertions d’implants, conditionnements tissulaires, reconstructions temporaires, reconstructions définitives, dans la maîtrise et la rigueur pour aboutir à des résultats confortables pour les patients et agréables pour notre regard.
Ces maîtres de l’art, intelligents dans leurs analyses, ingénieux dans leurs réflexions, habiles de leurs doigts ont attiré un auditoire dépassant le millier de praticiens en France et à l‘étranger pour de longues périodes d’apprentissage et de transmission du savoir.
Les trois visioconférences assurées par Hadi ANTOUN, illustrées par une iconographie clinique forte et abondante, ont traité « La gestion du maxillaire postérieur atrophié ». Fort d’expériences cliniques et d’exercices de plusieurs décennies, appuyés par des références scientifiques les plus actualisées, l’auteur a abordé ce thème en précisant que la réhabilitation implanto-prothétique de ce type d’édentement ne se résume pas à « un sinus lift » uniquement.
Faisant référence à la classification établie par un travail collectif au sein du Study Group d’IFCIA, les stratégies de traitements sont adaptées en fonction de l’architecture de la crête osseuse, la pneumatisation du sinus, la présence ou absence de dents adjacentes, les paramètres biomécaniques, et les exigences esthétiques.
Tout au long de cet enseignement, le choix des biomatériaux, le traitement des perforations de la membrane de Schneider, l’utilisation des PRGFs dopant la cicatrisation et la régénération , le choix de la morphologie des implants, la préparation des sites, les périodes de cicatrisation, l’approche chirurgicale en un temps ou en deux temps ont été expliqués avec une facilité déconcertante.
Au-delà de l’approche par voie latérale, l’approche crestale, les implants courts inférieurs à 6 mm, l’ostéodensification, n’ont pas été esquivés. Les réponses à ces questions furent courtes mais instructives.
Enfin l’annonce de la sortie dans les prochains mois de la deuxième édition du livre sur les greffes de sinus est réconfortante, gageons que ce document dans sa deuxième édition aura le même succès que la première édition dans une version revue, actualisée et augmentée.
En alternance avec Hadi ANTOUN, parfois orateur d’autres fois modérateur, Franck BONNET, fondateur du FIDE a développé « l’architecture des tissus mous autour des implants » en trois étapes. Ce sujet complexe et passionnant, qui au-delà de son intérêt biologique, peut sanctionner des résultats esthétiques de plus en plus réclamés par nos patients, en l’absence d’analyses approfondies et de stratégies décisionnelles.
Cas cliniques et publications scientifiques majeures se sont succédés le long de trois cessions captivantes. L’auteur a insisté sur la dualité os de soutien / tissus mous pour des résultats esthétiques des restaurations implanto-prothétiques durables avec des présentations d’approches chirurgicales ayant toutes comme dénominateur commun la création et le maintien d’une architecture harmonieuse des tissus mous.
Au-delà de l’approche chirurgicale aboutissant à une amélioration du biotype tissulaire, des alternatives thérapeutiques, telles que l’orthodontie, l’enfouissement des racines, la technique du «Socket Shield » ont été exposés pour une architecture encore plus satisfaisante de ces tissus.
Dans le souci de limiter le nombre d’interventions, qui peuvent être source d’inconforts pour les patients, et non exemptes de risques de complications, la troisième session a permis à l’auteur d’expliquer les techniques utilisées dans les édentements multiples et complets afin d’optimiser les résultats esthétiques.
Ainsi mes chers – ères – confrères et consœurs dans l’attente de la reprise progressive de nos activités qui en France est prévue pour le 11 mai, j’adresse en notre nom un merci collectif à ces auteurs et leurs équipes scientifiques et techniques pour la transmission d’un savoir divulgué et démocratisé.
Bonne reprise, à bientôt.